Je serai éternellement reconnaissante à cette infirmière qui, devant mon désarroi à l’annonce de la date de ma première chimiothérapie, m’a parlé des casques de glace et à toi Josée-Ann qui fut celle qui m’a enseigné les milles et un trucs pour les conserver. Pendant toute la durée de mes traitements, mes cheveux furent mon espoir, l’espoir que la vie était encore moi, l’espoir qu’un jour les choses iraient mieux. Plusieurs diront que perdre ses cheveux dans le cadre d’un traitement d’un cancer du sein est un mal nécessaire voire un simple désagrément temporaire. Pour ma part, après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein à 43 ans et subi une double mastectomie, apprendre qu’il était possible de garder mes cheveux fut l’un des grands cadeaux que la vie a mis sur ma route, un cadeau qui m’a permis de me sentir femme malgré les aléas des traitements, un cadeau qui m’a permis d’offrir à mes enfants de 7 et 10 ans une mère qui n’avait pas l’air trop « malade », un cadeau qui m’a permis de vivre cette dure épreuve en toute intimité.
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