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Témoignage de Andréa-Laurence Tardif

Enseignante en adaptation scolaire et sociale
Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) et Hôpital Pierre-Boucher, TCHP (Docétaxel - Taxotere, Carboplatine, Herception et Perjeta)
2024
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Accompagnée de mon mari à chaque traitement, j’ai porté les casques réfrigérants à chaque séance de chimiothérapie. Bien sûr, cela demande beaucoup d'implication, mais cela fonctionne. Grâce à cette aide, j’ai pu poursuivre ma vie, être présente pour ma famille, et même m’offrir de petites escapades pendant les traitements. L'un des moments les plus forts a été de pouvoir accompagner mon fils à la rentrée scolaire, sans que les autres parents sachent que la veille, j’étais en traitement.
Avant
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Pendant
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Photo pendant
Après
Photo apres
Au printemps 2024, j’ai découvert une masse dans mon sein. Quelques semaines plus tard, après une série d'examens, il s’est malheureusement avéré que c’était cancéreux. Lorsque l’oncologue m’a annoncé la nouvelle, j’ai immédiatement exprimé mon souhait d’utiliser un casque réfrigérant. Sa réponse a été sèche : "Ce ne sont que des cheveux, et ça repoussera rapidement." Pourtant, je voulais passer inaperçue. Je ne voulais pas que quiconque sache que j’étais malade. Il faut savoir que mon fils, qui avait alors 6 ans, venait de surmonter un cancer particulièrement agressif. Durant son traitement, il avait perdu tous ses cheveux, ainsi que ses sourcils et ses cils. Notre famille avait déjà porté l’image de la maladie, et je redoutais de recevoir à nouveau ces regards empreints de pitié. J’avais besoin que mon parcours reste discret, que notre quotidien retrouve un peu de normalité. Accompagnée de mon mari à chaque traitement, j’ai porté les casques réfrigérants à chaque séance de chimiothérapie. Bien sûr, cela demande beaucoup d'implication, mais cela fonctionne. Grâce à cette aide, j’ai pu poursuivre ma vie, être présente pour ma famille, et même m’offrir de petites escapades pendant les traitements. L'un des moments les plus forts a été de pouvoir accompagner mon fils à la rentrée scolaire, sans que les autres parents sachent que la veille, j’étais en traitement. Aujourd'hui, mes traitements invasifs sont derrière moi depuis plusieurs mois. Mes cils sont revenus, mes sourcils aussi. La repousse de mes cheveux reste un processus délicat : bien que j’aie gardé la grande majorité de mes cheveux, j’en ai également perdu une partie, de manière assez homogène. Je me sens reconnaissante d’avoir pu utiliser ces casques, car ils m’ont permis de traverser cette épreuve presque incognito.
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