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Témoignage de Meggan Renaud

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Hôpital Sainte-Croix, R-CHOP
2024
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Je n’ai jamais cessé de vivre. J’ai suivi les recommandations, tout en continuant de profiter du soleil, de m’entraîner, de sortir… Bref, de rester moi. Chaque fois que je me regardais dans le miroir, je voyais encore la femme que j’étais, pas seulement une femme atteinte d’un cancer.
Avant
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Pendant
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Photo pendant
Après
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Au printemps 2024, ma vie a basculé. J’ai découvert une bosse dans mon cou qui m’a menée à une série de tests et, finalement, à un diagnostic de lymphome non-hodgkinien diffus à grandes cellules B, stade 4. On m’a dit que je devais commencer la chimiothérapie le plus tôt possible. Au-delà du choc et de la peur, une pensée revenait sans cesse : la perte de mes cheveux. Pour certains, ça peut sembler superficiel, mais pour moi, c’était un vrai deuil. Mes cheveux faisaient partie de mon identité. Je les entretenais avec soin, y investissais temps et argent, et j’avais ce rêve depuis des années, d’atteindre un jour une longueur jusqu’aux fesses! Alors, devoir leur dire adieu… c’était une douleur de plus à porter. Je ne savais même pas qu’il existait une solution pour tenter de les préserver. C’est en tombant par hasard sur le compte de Sophie Reis, une femme qui avait utilisé des casques réfrigérants au Québec, que j’ai découvert cette possibilité (voir [https://www.instagram.com/uncancerencadeau/](Instagram Un cancer en cadeau)). Sans trop réfléchir, j’ai décidé de me lancer. Après six traitements de R-CHOP, espacés de 21 jours, je peux dire que ça en a valu la peine : j’ai conservé environ 40 à 50 % de mes cheveux. Bien sûr, ce n’était pas parfait. L’été et la chaleur n’ont pas joué en ma faveur, mais malgré tout, je n’ai jamais cessé de vivre. J’ai suivi les recommandations, tout en continuant de profiter du soleil, de m’entraîner, de sortir… Bref, de rester moi. Chaque fois que je me regardais dans le miroir, je voyais encore la femme que j’étais, pas seulement une femme atteinte d’un cancer. Aujourd’hui, dix mois plus tard, je me suis offert un petit cadeau symbolique : des extensions capillaires. Le jour où on me les a posées, j’étais submergée par l’émotion. J’avais enfin retrouvé cette sensation, celle d’avoir mes cheveux « d’avant ». Et je me suis dit : merci à moi d’avoir osé, et merci aux casques réfrigérants d’exister et surtout, merci à la communauté et Fondation Garde tes cheveux, ils ont fait une différence symbolique dans mon parcours. - Meggan Renaud Découvrez le compte [https://www.instagram.com/megganrenaud/?hl=fr](Instagram de Meggan) pour revoir une partie de son histoire en image. Voyez ou revoyez [https://www.instagram.com/reel/DNwK0zGXltf/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==](cette vidéo) touchante du jour de sa pose d'extensions.

Visionnez l’entrevue de Meggan Renaud au balado Hypercroissance animé par Cléo Maheux.

© Photo de couverture Mélanie Rivard photographe

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